Lettre de Hubert Lassus-Pigat à La Hesta Gascona :

Hubert est : Président du Conservatoire des Légumes Anciens du Béarn.*

Adishatz a totas e tots,

J’ai eu la chance d’acquérir, au fil des années, une certaine expérience dans le milieu associatif autour de notre culture. Cela me conduit inconsciemment à observer ce qui se fait ailleurs, et aujourd’hui j’aimerais partager mon ressenti.

Depuis longtemps, je formule une critique récurrente : notre Culture Nosta est trop souvent réduite à la langue et au chant. Bien sûr, ces deux dimensions sont essentielles : le côté festif rassemble et fait vivre une communauté. Mais, à mes yeux, cela ne suffira pas. Il faut ouvrir, à travers les manifestations, d’autres portes : celles du patrimoine, de l’histoire, de l’ethnologie… voire même de l’économie. Et vous l’avez fait, bravo !

C’est ainsi que lorsque j’ai reçu l’invitation d’Émilie et de Mathieu, j’ai répondu immédiatement et avec une vraie fierté. Sentiment que j’ai pris plaisir à partager autour de moi. Inviter le Conservatoire des Légumes… alors ça ! Eh oui, Mathieu, Émilie et Francis savent bien que nous œuvrons tous, chacun à notre manière, pour notre culture. Merci à eux.

Dès mon arrivée vendredi matin, je me suis senti dans mon élément, au cœur d’une fête qui correspondait parfaitement à mes idées. Voici quelques points qui m’ont marqué 

                   Un accueil chaleureux : je me suis senti immédiatement intégré.

·         Des conférences ancrées dans notre histoire : avec beaucoup de participants. Honnêtement, je ne m’attendais pas à un auditoire de 70 personnes. Cela m’a ému et motivé.

·         La passejada de Francis (Francis Rachou) : un vrai moment apprécié de tous (retour de participants que je connaissais).

·         Des concerts magnifiques : je n’ai pas pu tout suivre, mais si je dois en retenir un, ce serait celui des musiciens du Comminges.

·         Un lien intergénérationnel : j’ai observé une équipe de jeunes et d’anciens travaillant main dans la main, unis par une même énergie.

·         Une convivialité naturelle : même dans les moments les plus simples, autour de la buvette, à table ou devant de délicieux buffets, le contact était facile, chaleureux et immédiat. Ce n’est pas toujours le cas ailleurs…

·         Une attention de tous les instants : toujours veiller à ce que tout se passe bien, à offrir des rafraîchissements, à prendre soin des invités.

·         Une dimension familiale : précieuse, qu’il faut absolument maintenir.

·         L’hommage à Pierre Salles : un moment fort que je n’ai pas vécu … dont il ne s’est toujours pas remis😂

J’ai donc passé trois journées magnifiques.  Merci  Nadine et  Lucien pour m’avoir hébergé dans votre chambre d’hôtes accueillante et confortable, dans le devenu célèbre village de Cier 😉

 Bravo à l’ensemble des bénévoles de la Pastorala : continuez, vous êtes très forts !

Merci encore. Amistats. Hubert